Je pense souvent à vous. Je pense souvent à vous.

Il faudrait que je puisse vous écrire, en tout lieu, en toute heure, toujours, vous écrire pour tout vous dire, tout vous donner, vous écrire de vous savoir là. Je marche dans ces nuits comme dans autant d'âpres et indistincts réels, et j'ai le vertige sans vous, et mon vertige augmente chaque fois que vous semblez plus concrète, chaque fois que votre existence semble plus tangible. Voilà que vous êtes la seule foi qui me laisse de l'espoir, vous par qui je peux trouer le noir.